Zitat:
On s'achemine de plus en plus vers une reconnaissance unanime de ces évidences :
1. les oiseaux migrateurs ne sont pas responsables de la propagation de l'épizootie.
2. les oiseaux d'eau sont des révélateurs de la présence du virus dans l'environnement ("sentinelles" ou "agents de surveillance passive") parce que celui-ci est plus persistant (dans des proportions contaminantes) dans l'eau (...que dans l'air, la terre, le feu, ou le vide intersidéral ).
Quoi qu'il en soit, le suivi des sequences montre clairement -
Zitat:
5. il existe un problème en Europe centrale et de l'Est, dont les élevages, dans des installations parfois vétustes et délabrées, ne peuvent être efficacement et hermétiquement isolés par rapport à des régions voisines où des épizooties de grande ampleur ont été constatées en 2005/2006 (Roumanie, Bulgarie, Ukraine) et où le recours à la vaccination généralisée a pour conséquence de laisser le virus circuler discrétement - "à bas bruit" - (Russie).
6. La persistance du H5N1 HP dans les biotopes contaminés, et sa volatilité apparente rendent inopérante la prophylaxie fondée sur "l'éradication des foyers en anneaux". L'OIE et l'U.E. seront conduites à reconnaître la faillite de leur stratégie de lutte contre l'expansion de l'épizootie. Et tôt ou tard, l'U.E. en viendra à précoiser la vaccination généralisée de l'ensemble de ses volailles et oiseaux domestiques, plutôt que de les détruire, comme cela se pratique en Afrique ou aux Pays Bas ...
Cela s'impose en effet. Ceci étant dit, malgré les risques associés à une campagne de vaccination.